Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Le scandale de la vente de la régie publicitaire de France Télévisions

08/03/2010 18:36

Le scandale de la vente de la régie publicitaire de France Télévisions


Le gouvernement n’en finit plus de tripatouiller l’audiovisuel. Après la suppression de la publicité après 20 heures, énorme cadeau aux chaînes privées, il a décidé de vendre la régie publicitaire des chaînes publiques à un consortium de proches du pouvoir.

Une vente injustifiable

Pourquoi diable aurait-on besoin de vendre la régie publicitaire de France Télévisions ? On pourrait également se poser la question inverse et se dire que finalement, étant donnée la croissance de notre endettement, le gouvernement n’a peut-être pas tort de récupérer un peu d’argent de la sorte. Après tout, il ne s’agit pas d’un actif d’une faible importance stratégique et une entreprise privée doit pouvoir faire le travail aussi bien que si la régie était restée au sein de France Télévisions.

Mais cette vision des choses est trop simple. En effet, cette vente pose de vrais problèmes car il s’agit de la privatisation d’un monopole. Et tout monopole privé, même le mieux encadré du monde, a souvent tendance à se transformer en rente pour son actionnaire, du fait de l’absence de concurrence. C’est pour cela qu’il n’est pas sain de privatisation la régie publicitaire de France Télévisions. C’est un nouvel épisode de la privatisation des profits et de la collectivisation des pertes…
Petits arrangements entre amis
Cette vente devient d’autant plus choquante qu’elle se fait au profit d’amis du président, ce qui créé un fort soupçon de conflits d’intérêt. Bien sûr, Stéphane Courbit a assuré sur Europe 1 « ne pas être dans le premier cercle de ses amis », mais cette façon de botter en touche peut vouloir dire qu’il fait partie du second cercle… Ainsi, il subsistera toujours un doute sur la transparence de cet appel d’offre, comme le suggère Omnicom sur Marianne 2.
Cet article montre également le rôle d’Alain Minc dans ce montage et il est difficile de ne pas trouver malsain que le conseiller du président de la République lui suggère la suppression de la publicité sur France Télévisions puis qu’il conseille les personnes qui rachètent la régie publicitaire du groupe. A dire vrai, je serai curieux de savoir quel profit sera dégagé et de pouvoir le comparer au prix qui a été réellement payé par Stéphane Courbit et le groupe Publicis.
Nicolas Sarkozy a doublement tort. Il a tort de vendre une partie de la télévision publique en situation de monopole, donc susceptible de se transformer en rente. Et il a tort de la vendre à des proches, ce qui pose inévitablement la question du conflit d’intérêt.
Laurent Pinsolle





Le décryptage de la crise en Russie par Jacques Sapir

08/03/2010 18:29

Le décryptage de la crise en Russie par Jacques Sapir


C’est Seb de Reversus qui a publié un article passionnant sur l’analyse de la crise Russe par Jacques Sapir, qui démontre une nouvelle fois les ravages du « laissez-faire » et du « laissez-passer » en matière de politique monétaire. Petite démonstration.
La crise russe, une crise oubliée
Au milieu de l’effondrement économique de la fin 2008 / début 2009, la grave crise économique traversée par la Russie est curieusement passée relativement inaperçue. Jacques Sapir revient sur cet épisode peu connu et en analyse les raisons en profondeur dans un nouveau papier de référence. Son premier mérite est de rappeler la violence de la crise subie par Moscou : le PIB y a reculé de plus de 10% au premier semestre 2009 : seul le Japon a connu une récession plus violente.
A première vue, étant donné l’effondrement des prix du baril du pétrole, passé de 146 à 35 dollars du point le plus haut mi-2008 au point le plus bas mi-2009, on pourrait imaginer que la baisse violente du PIB Russe s’explique uniquement par cette raison. D’ailleurs, l’analyse des courbes semble indiquer une certaine corrélation, mais Jacques Sapir souligne les limites d’une telle analyse, que ce soit la corrélation entre les deux, ou même l’impact réel sur l’économie.
La part monétaire de la crise
Jacques Sapir introduit un autre facteur. Il explique l’ampleur de la crise par une erreur de politique monétaire. En effet, fin 2008, du fait de la crise financière globale la Russie a été victime d’une fuite des capitaux  et d’une spéculation qui ont fait baisser le cours du rouble. Pour lutter contre les mouvements du marché, dangereux pour une économie en partie dollarisée, Moscou a eu recours à la potion monétariste traditionnelle, à savoir une hausse des taux d’intérêt et la vente de devises.
La Russie a ainsi vu ses réserves passer de 20 à 14 mois d’importation au cours de l’année 2008. Le taux des crédits à un an pour les entreprises non financières a doublé de juillet 2008 à janvier 2009, passant de plus de 10% à plus de 20%. Parallèlement, le taux pour le crédit à un an aux particuliers est passé de 20 à 30%. La masse monétaire M2 s’est ainsi effondrée de plus de 15%, de 14,5 à 12 trillions de roubles, provoquant un puissant effet dépressif sur l’économie.
L’alternative du contrôle des changes
Jacques Sapir soutient que la Russie n’avait pas besoin d’infliger une telle politique au pays et qu’il aurait suffi d’instaurer un contrôle des changes pour ne pas avoir à monter les taux d’intérêts de la sorte et ajouter une politique monétaire dépressive à un environnement économique déjà considérablement dégradé (crise financière, baisse du prix du baril…). Cette analyse rappelle sa vision de la crise asiatique de la fin des années 1990 ainsi que celle de Joseph Stiglitz.
En effet, en pratiquant le contrôle des changes, la Malaisie et la Chine avaient bien mieux traversé la crise que les pays qui avaient simplement suivis les recommandations du FMI. Seb soutient qu’une telle pratique aurait eu pour conséquence un moindre accès aux marchés de capitaux. Mais on peut objecter que la Russie a de telles réserves qu’elle n’en a guère besoin et qu’au final, les marchés ont une mémoire courte puisqu’ils n’hésitent pas à prêter aux pays qui ont fait défaut.
Encore une fois, Jacques Sapir démontre les ravages du « laissez-faire » et du « laissez-passer ». Cela amène une autre question, à savoir la nécessaire remise en question de l’indépendance des banques centrales, qui fige de telles politiques sans possibilité de changement.





Pour la journée internationale des femmes, DLR distribue des fleurs dans les supermarchés franciliens

08/03/2010 17:41

Pour la journée internationale des femmes, DLR distribue des fleurs dans les supermarchés franciliens


COMMUNIQUE DE PRESSE

Des fleurs pour les « caissières du dimanche »

A la veille de la journée des femmes, les candidates en Ile-de-France, têtes de listes départementales du Rassemblement Gaulliste 100% indépendant Debout la République, offriront des fleurs aux caissières de supermarchés travaillant le dimanche en geste de solidarité, et pour protester symboliquement contre la régression sociale dans notre pays, qui touche particulièrement les femmes.
En effet, le parti gaulliste, qui a toujours défendu l’indépendance de la femme (droit de vote, autonomie financière, autorité parentale…) s’oppose au travail dominical trop souvent imposé, préjudiciable à la vie familiale et sociale et marquant une vraie régression de la condition féminine dans notre pays.
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République





La Commission Européenne, fan des OGM

06/03/2010 21:35

La Commission Européenne, fan des OGM


Au moins c’est clair : depuis des années, José Manuel Barroso fait tout ce qu’il peut pour les imposer à des peuples européens plus que réticents. Faisant fi de l’opinion très réservé des dirigeants des pays de l’Union, qui se sont déjà opposés à lui, il essaie à nouveau aujourd’hui.
Retour en arrière
Ce n’est pas la première fois que Bruxelles cherche à imposer sa volonté aux Etats européens, même si les nombreux échecs de 2009 l’ont incité à choisir une démarche plus suggestive. En effet, il y a un an, une majorité qualifiée d’Etats avaient imposé sa volonté au président de la Commission Européenne en s’opposant à sa volonté d’imposer la commercialisation du maïs Monsanto aux pays qui l’avait interdit en utilisant la clause de sauvegarde.
Il était d’ailleurs complètement scandaleux qu’il faille une majorité qualifiée d’Etats pour imposer sa volonté à des fonctionnaires ! Un mois et demi après, l’Allemagne avait décidé de retirer le maïs en question de son marché. Bref, depuis quelques années s’opposent la volonté des Etats, qui, suivant des opinions publiques assez réticentes vis-à-vis des OGM, veulent limiter le plus possible leur culture, à celle d’une Commission Européenne qui les soutient fortement.
Un nouveau débat
Cette fois-ci, la Commission ne cherche pas à imposer la commercialisation mais se contente de l’autoriser, tout en laissant les Etats choisir s’ils souhaitent autoriser ou non la semence chez eux. Mais outre un mépris flagrant des opinions publiques, certains questionnent l’objectivité de la Commission Européenne en soulignant qu’elle s’appuie sur l’avis d’une agence européenne, l’ASEA, dont la responsable du département OGM est partie travailler chez un producteur d’OGM…
Qui plus est, le Monde a révélé dans un papier très intéressant qu’il y avait des doutes sur l’innocuité d’une variété de pomme de terre OGM autorisée par la Commission Européenne puisqu’elle contient un gène de résistance à un antibiotique et que l’OMS et l’Agence Européenne des Médicaments avaient souligné le pouvoir de ces antibiotiques. Bref, l’autorisation accordée par Bruxelles semble avoir été faite de manière assez légère et on peut à nouveau s’interroger sur les motifs véritables...
Certains OGM peuvent être utiles mais il convient de démontrer leur innocuité sur une longue durée avant d’autoriser leur commercialisation. Aujourd’hui, on a trop l’impression que la Commission Européenne fait passer l’intérêt des multinationales avant tout le reste.
Laurent Pinsolle





A quand la reprise ?

05/03/2010 14:52

A quand la reprise ?


France : une reprise en trompe l’œil
Par Laurent Pinsolle
Il y a dix jours, le gouvernement se félicitait du chiffre de la croissance du 4ème trimestre, nettement supérieur aux chiffres du reste de l’Europe. Mais comme d’habitude, et comme l’illustre la hausse du chômage, si l’on regarde un peu plus dans le détail, la réalité n’est pas aussi rose…
Un quatrième trimestre atypique
Il est vrai que sur les trois derniers mois de 2009, la croissance de notre pays a fortement contrasté avec celle des autres pays européens. Le PIB de la France a cru de 0.6%, soit plus de 2% en rythme annuel, alors que le PIB Allemand a stagné, et que l’Espagne (-0.1%) et l’Italie (-0.2%) sont repassées dans le rouge. Mais qu’est-ce qui explique la performance de notre pays et peut-on s’en réjouir ? Tout d’abord, il faut souligner que notre performance du 3ème trimestre était moins brillante.
Un examen plus détaillé relativise plus encore notre performance. En effet, le « bond » du 4ème trimestre s’explique uniquement par la hausse de 0.9% de la consommation. Notre croissance a pour unique explication la réduction des primes gouvernementales pour l’automobile au 1er janvier, qui a provoqué une envolée des ventes de voitures ce trimestre. Si nous n’avions pas eu un tel dispositif, notre PIB aurait stagné, comme celui des autres pays européens.
Bien sûr, au global, la France a connu une récession moins importante que ses voisins (-2.5% contre -4%) et le gouvernement ne manque pas de le rappeler pour s’enorgueillir du succès de sa politique. Mais cette présentation est abusive. Si la récession a été plus forte en Allemagne, c’est parce que l’économie d’outre Rhin, plus ouverte, a davantage souffert de la baisse mondiale des exportations. Et l’Espagne et le Royaume-Uni ont affronté un effondrement de leur marché immobilier.
Une France mal en point
Quand on examine les autres composantes de la croissance, l’investissement (en baisse de 1.2%) a contribué de manière négative à hauteur de -0.2 point, le commerce, à hauteur de -0.7 point, du fait d’une croissance plus forte des importations que des exportations. Le fort rebond des stocks (pour un effet de 0.9 points) compensant ces deux baisses. En clair, si les stocks avaient été stables, le PIB de la France aurait reculé de 0.3%. Pas de quoi pavoiser !
D’ailleurs, il y a fort à parier que le début d’année devrait être moins brillant. Les premiers indicateurs disponibles suggèrent un fort ralentissement économique. En effet, la consommation, moteur du dernier trimestre 2009, a lourdement baissé de 2.7% en janvier, entraînant dans sa suite les prix. Malheureusement, il y a fort à parier que notre PIB va stagner en ce début d’année, si ce n’est pire, signe que la sortie de la récession est vraiment plus que relative.
Pire la contribution négative du commerce extérieur pose un grave problème. La première raison est le libre-échange avec des pays où les salaires sont une fraction des nôtres. La seconde est la surévaluation chronique de l’euro (encore trop cher de 25% aujourd’hui). Tout ceci représente un encouragement pour les délocalisations. Enfin, l’Allemagne comprime ses salaires pour gagner en compétitivité, ce qui pénalise à la fois nos exportations outre-Rhin et favorise nos importations…
En clair, le chiffre de croissance du 4ème trimestre est un trompe l’œil. Comme d’habitude, le gouvernement s’en empare pour s’auto-congratuler, alors qu’il n’y a pas lieu de le faire. Nul doute que le gouvernement ne sera pas responsable des mauvais résultats du 1er trimestre 2010…
Retrouver ce billet sur le blog de Laurent Pinsolle





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